Mon cabinet de psychothérapie à Dijon

… Tant de voix, de cris de révolte et de désespoir dans la vie quotidienne… Autant de reflets de mal-être qui s’expriment parfois jusque dans le corps.

Mais est-ce un désespoir ? Ne serait-ce pas plutôt un murmure du cœur qui nous dit que vivre n’est pas « ça », un murmure trop longtemps retenu, assourdi, bâillonné, et qui explose ? Un murmure de vérités de soi à soi qui demande dans son angoisse à être entendu, écouté. Et de se retrouver soi, pleinement. Vivre. Aimer, s’aimer et être aimé tel que l’on est. Agir, avoir et être selon soi.

C’est ce murmure, témoin du potentiel de résilience, que j’accueille.

Le travail thérapeutique proposé suit l’approche intégrative à visée holistique, à laquelle s’ajoute une approche analytique. Il prend en considération les différents aspects l’être humain :

• Les dimensions personnelles (physiologiques, émotionnelles, psychiques)
• Les dimensions environnementales (familiales et sociales, culturelles, spirituelles)
• Les interactions entre celles-ci

En m’adaptant à l’unicité et à la complexité propre à chacun, j’accompagne la patiente ou le patient dans sa capacité à écouter ce que ses blessures lui disent, dans la découverte de soi et de ses facultés profondes, dans sa capacité d’honorer sa richesse personnelle afin d’atteindre un mieux-être.

 Approche holistique

La psychologie holistique appréhende l’individu comme un tout unique et particulier, et s’intéresse à l’être dans ses caractéristiques cognitive, émotionnelle, spirituelle mais aussi dans ses dimensions comportementale, relationnelle et sociale. Elle prend en compte l’ensemble des données, passées ou présentes, traumatiques ou non, qui vous constituent, ainsi que vos aspirations et votre vision de l’avenir.

Plusieurs écoles de pensée se sont revendiquées de cette méthode holistique, à l’image de la théorie de la Gestalt ou la psychologie humaniste. Tous ces courants se rejoignent sur un point : l’être humain est la somme de son passé, de son présent et de son attitude face à l’avenir, mais aussi de ses dimensions physiques, mentales, émotionnelles, sociales, culturelles, spirituelles et professionnelles.

Cette approche permet de vous considérer dans votre ensemble, d’identifier et d’analyser les interactions entre les différents facteurs qui forment la personne que vous êtes. Dans sa mise en pratique, l’approche holistique constitue un réel travail de fond, dont les résultats positifs ne sont plus à prouver. Les changements obtenus sont durables et les avancées dans la connaissance de soi sont utiles sur le long terme, pour faire face à certaines épreuves que peut vous réserver l’après-thérapie.

 Approche intégrative de la thérapie

En cohérence avec l’approche holistique, la psychothérapie intégrative appréhende l’individu dans sa globalité, et dans son évolution au sein de son environnement. Il s’agit donc d’un accompagnement thérapeutique sur-mesure qui présente l’avantage d’être flexible, puisque le praticien fait appel à divers outils ou procédés selon vos besoins spécifiques. L’objectif est ici de trouver un équilibre par la connaissance de soi, tant physique que psychique, de favoriser un épanouissement personnel.

Ainsi, la thérapie intégrative est un soutien dans la quête d’harmonie, dans l’établissement d’un bon rapport à soi, mais aussi aux autres.

Cette approche thérapeutique est idéale pour soigner de nombreux troubles dont les insomnies, les phobies, le deuil, le manque d’estime de soi, les addictions, les troubles de l’humeur, la dépression ou encore le burn out.

Les outils que j’utilise le plus fréquemment sont issus de l’analyse transactionnelle, de la thérapie des schémas et de celle des émotions, sans me limiter pour autant à ces fondamentaux.

 Thérapie analytique

Aussi appelée psychothérapie dynamique ou psychodynamique, la thérapie analytique est un soutien fondamental dans l’approche intégrative de la thérapie.

Par une écoute neutre et bienveillante, l’objectif est de vous encourager dans la découverte, et par là à une meilleure connaissance, de votre complexité. Les séances vous permettront de prendre conscience des pans de données inconscientes de vos apprentissages affectifs et traumatiques, qui dirigent votre vie, et à terme d’avancer plus sereinement dans la vie avec les clés de votre propre complexité.

 Accompagnement, écoute des adultes hauts potentiels

L’adulte haut potentiel est souvent confronté à des difficultés, voire des souffrances psychologiques, sociales ou professionnelles.

Encore trop marginalisé, le haut potentiel ne se résume pas à la vision qu’en a le grand public. Être HP, ce n’est pas « cool », contrairement à la croyance commune qui le voit en « animal savant et perché », un peu rigolo, incompréhensible dans ses réactions.

La perception, l’analyse et l’appréhension de l’environnement sont réellement différents et l’adaptation au monde peut être délicate. Un neuro-atypique HP a différentes spécificités, de façon plus ou moins marquée, plus ou moins légère.

Ainsi, il peut présenter des traits d’hypersensiblité, qu’il peut dissimuler sous un masque de froideur, connaitre des « yoyo » affectifs quotidiens, avoir les larmes aux yeux ou exploser de rire « pour un rien » (comme diraient les neurotypiques).

Son hypersensorialité peut l’amener à éviter des situations (la foule, les lieux bruyants, des endroits trop lumineux, des personnes trop « parfumées »). Certains mêmes évitent les contacts physiques, …d’où la conclusion trop souvent hâtive, de traits autistiques.

Le neuro-atypique HP peut parfois se voir confiné dans la constellation des DYS, notamment la dyspraxie : souvent maladroit , la volonté de maitrise de la coordination de certains mouvements peut l’amener à un surinvestissement du contrôle du geste, par exemple, à s’entrainer à répéter un geste jusqu’à le rendre parfait, ou au contraire à adopter un comportement lent, pour s’assurer des conditions nécessaires à son exécution ; ou bien encore, faire des listes de procédures de tâches pour apprendre à gérer le quotidien ( le cerveau étant majoritairement occupé à « autre chose », plus important à ses yeux).

Il est aussi souvent diagnostiqué comme ayant des traits TDA/H (trouble de l’attention avec hyperactivité) : sa pensée en arborescence et sa capacité à relier des informations significatives au niveau subconscient font qu’il apparait « distrait » et peu concentré ; quant à l’« agitation physique » qu’il peut présenter, elle lui sert de canalisation à son énergie débordante quand il est préoccupé.

Ou bien encore comme ayant des traits relevant d’un trouble autistique (Asperger). Sa difficulté à traiter certaines informations provient essentiellement d’une surabondance d’informations reçues, phénomène dû à son hypersensorialité, et hypersensibilité. Pour pallier l’excitation que procure ce trop-plein, le HP peut opter dans certaines situations pour une forme de retrait, et décoder l’environnement en mode par défaut, c’est-à-dire au premier degré.

Un neuro atypique HP cherche constamment à comprendre, à mettre du sens dans tout ce qu’il fait et dans tout ce qu’il voit. Ainsi si une situation ne comporte pas de sens à ses yeux, soit il s’en éloigne, soit il cherche à la changer…d’où l’impression de l’entourage qui le perçoit comme asocial ou donneur de leçons.

Mais il ne faut pas oublier que le HP habite et vit le doute en permanence. Si au niveau cognitif, cela peut l’aider à aller loin dans ses domaines de prédilection, au niveau affectif, c’est un grand dépendant qui a besoin d’être rassuré sur ce qu’il est. Se sentant en décalage constant, il s’interroge sur sa normalité, sur sa capacité, ou son incapacité, à être aimé, lui qui aime tant les choses de la vie.

Aussi pour combler son manque affectif, avoir une vie sociale, il s’adapte, avec le perfectionnisme qui le caractérise, et porte souvent un masque socialement « acceptable ». C’est ce masque qui devient sa croix : il a l’impression de mentir aux autres, ce qu’il n’aime pas, et simultanément se sent en décalage très souffrant avec lui-même. C’est pourquoi il arrive qu’il opte pour l’isolement, pour moins souffrir et vivre sa vie comme il le sent. Mais là aussi, il y a souffrance : l’impression de ne pouvoir jamais être accepté tel qu’il est, de ne pas être aimé. La solitude choisie devient aride et l’atteint.

L’écoute et l’accompagnement psychothérapeutiques (souvent analytique) peuvent l’amener à faire la paix avec ses caractéristiques, à mieux les vivre dans son rapport au monde. Il peut apprendre à vivre autrement sa particularité, sa richesse, avec toute l’intensité qui le caractérise, et faire de sa différence une force au service de sa vie.