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Le cours de la vie nous amène à être confrontés à des épreuves, des épisodes traumatiques, des moments que nous vivons plus ou moins douloureusement, provoquant diverses difficultés dans les relations à soi, aux autres, au travail…

Peuvent apparaitre alors de multiples émotions et sentiments : l’anxiété, la tristesse profonde, une oppression, un état dépressif, une mauvaise gestion du stress, un mal-être imprécis, une souffrance indéterminée, un sentiment de solitude, une impression d’incompréhension de la part des autres, et parfois de nous-mêmes, des craintes ou des certitudes d’être rejeté, abandonné, trahi, humilié, une sensation de perte de contrôle, de vide, de détresse émotionnelle, d’absence de sens…

Malgré la volonté de les tenir à distance, ces ressentis sont tellement envahissants qu’au quotidien, nos capacités à travailler, à avoir des relations harmonieuses, à vivre pleinement, en sont affectées.

Cela peut se manifester par une fatigue permanente, une lassitude teintée de dégoût, un fatalisme paralysant, des ruminations, des insomnies, du stress, un burn-out, mais aussi par des explosions de colère difficilement contrôlables, des comportements obsessionnels, des phobies, des addictions, des idées suicidaires…

Trop souvent, ces expressions de la souffrance psychique sont dénigrées et assimilées à une faiblesse, à une sensiblerie malvenue. Et pourtant…

De même que le corps réagit par la douleur à une blessure, à un coup qui demande à être soignés, la détresse psychique est un signal et une tentative de dépasser les difficultés rencontrées, de s’adapter aux évènements. Le tourment psychique est lié au vécu de certaines relations, de certains évènements, anciens ou récents, dont on se souvient ou non : violences physiques ou psychiques, abus, décès, accident, divorce, maladie, harcèlement, rejet, mauvais traitement, évènement traumatique, négligence, relation toxique, injustice, conflits familiaux… Il dépend de la personnalité et du vécu de chacun. Il est, par conséquent, différent d’une personne à l’autre. Mais en aucun cas, il ne témoigne d’une faiblesse de caractère. Qui aurait l’idée de mépriser les douleurs corporelles ? Pourquoi en serait-il différemment pour les souffrances morales ?

Certains cas peuvent aller jusqu’à la somatisation. Lorsque vous somatisez, les troubles psychologiques se manifestent alors par des symptômes physiques : problèmes de peau, troubles digestifs, troubles respiratoires, nausées, constipations, règles douloureuses, douleurs durant les rapports sexuels… Somatiser est le seul moyen que votre psychisme trouve pour se protéger des tensions inconscientes insupportables. Mais tenter de guérir une dysrégulation corporelle liée à un trouble psychique sans passer par la psychologie revient à étouffer un incendie sans connaitre ce qui nourrit ce feu ravageur. Ainsi, le soin apporté aux troubles somatoformes, aux maladies auto-immunes doit nécessairement s’accompagner d’un travail psychothérapeutique.

Les raisons qui vous poussent à éviter d’entreprendre une psychothérapie peuvent être multiples :

• Les épreuves que vous avez traversées sont derrière vous et vous pensez que ce serait pire encore de les faire resurgir.
• Vous avez peur de verbaliser vos anxiétés ou vos angoisses, par crainte de rendre plus réelles ces pensées, en les partageant à une tierce personne.
• Vous minimisez vos traumatismes et pensez qu’ils ne valent pas la peine d’être évoqués avec un praticien.

Un exemple malheureusement courant est la souffrance au travail. Le fait qu’elle soit fréquemment évoquée, en quelque sorte « banale » ne doit en aucun cas vous conduire à amoindrir les effets néfastes qu’elle provoque sur votre quotidien et sur votre bien-être.

Vous n’êtes pas malade. La croyance populaire selon laquelle suivre une psychothérapie, c’est être malade ou fou, a malheureusement la dent dure. Si les mentalités évoluent dans le bon sens, certains d’entre vous craignent encore cette image. Toutefois, il y a des pays dans lesquels prendre rendez-vous pour une séance de psychothérapie est un acte aussi banal que voir son médecin généraliste. II existe même des cultures dans lesquelles la santé mentale est un sujet si décomplexé que voir un thérapeute est considéré comme sain.

Ces résistances sont compréhensibles et légitimes. Toutefois, n’avez-vous pas l’impression de répéter les mêmes erreurs ? les mêmes pensées ? de tourner en rond ? Ne vous épuisent-elles pas ?

Certes, il faut du courage pour entamer une psychothérapie. Mais une thérapie, c’est d’abord prendre un rendez-vous avec vous-même, faire le point sans jugement, pour aller ensuite vers un mieux-être, sur votre chemin de résilience.

Dans mon cabinet situé à Dijon, je me propose de vous accompagner dans une approche holistique, en thérapie intégrative et/ou analytique. Je prends en considération l’être humain que vous êtes dans votre globalité, votre complexité et votre unicité.

J’accompagne également les adultes haut potentiel.

Je propose par ailleurs un accompagnement en langue japonaise.

Pour tout renseignement ou prise de rendez-vous, contactez par téléphone ou par sms le 06 47 79 00 67.